En couture, pas de bons résultats si on a pas le bon matériel. Pour commencer à vous faire des petites jupes sympas ou des tops homemade, il faut vous équiper. Aujourd’hui on fait un petit point sur le matos indispensable de base à avoir sous la main quand on veut se mettre à couture. Et vous allez voir, il ne faut pas grand chose !
Avant l’étape machine à coudre, on doit mesurer, tracer, couper et coudre.
Mesurer
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le mètre-ruban: c’est un peu le master de la boîte à couture. :-) C’est un ruban mou et souple et donc son avantage c’est qu’il ne se déforme pas. Pendant que vous travaillez, faîtes-vous un petit kif, et comme les couturières, mettez- le autour du cou pour ne pas passer votre temps à le chercher. Pour info, il y a aussi des mètres-rubans sous forme de dérouleur.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] la règle plate: on en entend pas assez parler et pourtant ! Même si c’est initialement un outil de patronage, elle est top et facilite vraiment le travail, notamment pour ajouter les marges de couture. Elle est souple et graduée tous les centimètres en horizontal comme en vertical. Vous pouvez aussi opter pour une règle plate en métal ou en bois d’au moins 50 cm.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le pistolet ou perroquet: on l’utilise pour tracer les courbes et les arrondis des patrons: emmanchures, encolures, côté de jupe ou pantalon …
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] l’équerre: elle permet de marquer et vérifier les angles droits et le droit-fil des tissus. L’angle droit est utile pour trouver le biais d’un tissu.
Tracer
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] la craie de tailleur: on l’utilise pour reporter les contours d’un patron sur le tissu. Elle existe en plusieurs couleurs et s’enlèvent au brossage.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le crayon de papier: parce qu’on a toujours besoin d’un crayon de papier (donc aussi d’une gomme et d’un taille-crayon)
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le crayon de marquage bicolore: un peu plus fin que la craie de tailleur, je l’utilise pour marquer les détails.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le papier carbone: vous le trouverez en général dans une pochette contenant trois grandes feuilles de couleurs différentes. Le clair pour les tissus foncés et le foncé pour les tissus clairs. On place le papier carbone entre la feuille du patron et le tissu. et on marque les contours du patron avec la roulette de marquage
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] la roulette de marquage: elle complète donc l’utilisation du papier carbone pour tracer les pièces du patron sur l’envers du tissu.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le papier à patron: avec lui, on décalque ou on conçoit un patron de couture.
Couper
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] les ciseaux de couturière (ou de tailleur): c’est un achat important. Choisissez un modèle en acier forgé (plus solide que l’acier moulé). Ces ciseaux ne doivent servir uniquement qu’à la découpe de tissu.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] les ciseaux ordinaires: on a tous un paire de ciseaux à la Maison. Celle-ci on s’en sert pour couper le papier.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le découd-vite: plus petit que le découseur, on l’utilise pour couper les points à ras du tissu mais aussi pour ouvrir les coutures ou les boutonnières.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le coupe-fil: il sert à égaliser les fils.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le cutter Rotary: parfait pour couper les arrondis. A utiliser sur un tapis de découpe.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le tapis de découpe: il protège le plan de travail des coups de cutters. Vous en trouverez en plusieurs tailles différentes. Le mien à deux faces quadrillée, rose en inch et orange en cm.
Coudre
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le dé à coudre: quand on commence, on l’oublie souvent, très souvent même. Alors si vous n’en voyez pas l’utilité, au bout de quelques temps, vous comprendrez. Il protège le doigt quand vous poussez l’aiguille (plus précisément, le chas de l’aiguille). Évitez les dé en plastique. On le met sur le majeur (le troisième doigt) de la main droite ou gauche.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] les épingles de couturière: prenez-les de préférence en acier. Elles serviront à marquer la couture avant de fixer à la machine à coudre.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] le fil: en coton, en soie ou synthétique, tout dépend du tissu à coudre. Le synthétique est multitask: il ne rétrécit pas au lavage et s’adapte à tous les tissus.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] les aiguilles à coudre: Toujours avoir un assortiment d’aiguilles de longueurs et d’épaisseurs différentes. Plus le tissu est fin, léger et plus l’aiguille doit être fine.
[icon icon=icon-star size=14px color=#000 ] les aiguilles de machine à coudre: je ne peux que vous conseiller d’avoir un pack d’aiguilles universelles adaptées à votre machine. Non, croyez-moi, vous n’avez pas envie de vivre la galère de l’aiguille cassée en pleine soirée ou au fond de la campagne ! Il y a aussi des aiguilles spéciales pour travailler différents types de tissus: le jersey, le denim, le cuir,…La grosseur des aiguilles est comprises entre le N°60 et le N°110 (fine – grosse). En général on utilise les N° 80 ou 90. Plus le nombre est élevé, plus l’aiguille s’adaptera aux tissus épais.
Il vous faudra aussi un fer et une table à repasser et bien évidemment, une machine à coudre.
Ne dépensez pas une fortune si vous vous lancez mais pour des outils comme les ciseaux, ne lésinez pas sur la qualité !
Bonne couture :-) et à bientôt.
Audrey